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La voiture électrique est considérée comme un “véhicule propre” dans la mesure où elle ne rejette pas de polluants, et en particulier de CO2 (le dioxyde de carbone à l’origine des émissions de gaz à effets de serre). Les véhicules électriques n’ont en effet pas de pot d’échappement. Les voitures classiques possèdent quant à elles un moteur thermique, alimenté par essence ou diesel, qui contribuent tous deux à la pollution de l’air. À ce titre, on peut donc considérer que la voiture électrique ne pollue pas (notons quand même qu’une petite quantité de particules fines est émise au freinage et à l’abrasion des pneus).

Mais il faut considérer l’empreinte écologique d’une voiture sous tout son cycle de vie, de sa production à son recyclage.

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La fabrication des batteries des voitures électriques
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On considère que c’est la fabrication de la batterie électrique qui a le plus fort impact écologique (elle représente 40% de l'empreinte environnementale des voitures électriques). Actuellement, la plupart des batteries fonctionnent avec la technologie lithium-ion, qui nécessite l’extraction de métaux rares tels que le lithium, le cobalt, le nickel ou le cuivre. Ils sont d’ailleurs utilisés également pour la production d’autres produits comme les téléphones, les télévisions, ou les ordinateurs. L’extraction et le traitement de ces métaux produisent des déchets et contribuent à la pollution des écosystèmes.

Dans ce contexte, de plus en plus de constructeurs mènent un travail afin de réutiliser certains de ces métaux au moment du recyclage. Par ailleurs, les technologies de ce secteur évoluent vite, et les batteries pourraient contenir de moins en moins de ces métaux rares. C’est notamment le cas du cobalt, qui pourrait n’être plus du tout utilisé à terme. Ceci doit permettre de réduire l’impact environnemental de la production de batteries, mais aussi d’assurer la durabilité du secteur.

Aujourd’hui, une voiture électrique génère plus de pollution que celle d’un véhicule thermique lors de la fabrication. Mais sur toute la durée de vie du véhicule, la voiture électrique sort largement gagnante. L’ADEME (Agence pour la transition écologique) a ainsi rapporté que, de la fabrication au recyclage, les émissions de gaz à effet de serre étaient 2 à 3 fois inférieures à celles d’un véhicule fonctionnant à l’essence ou au diesel. C’est donc à l’usage que la voiture électrique devient moins polluante (en fonction des modèles de véhicules, elle peut l’être à partir de deux ans d’utilisation).

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La production d’électricité
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Pour faire rouler une voiture électrique, il faut que la batterie soit chargée. L’automobile doit donc régulièrement être branchée sur une borne de recharge pour faire le plein d’électricité. Et l’électricité nécessite d’être produite par des centrales, dont certaines peuvent avoir un fort impact sur l’environnement (c’est le cas des centrales à charbon par exemple). En France, l’électricité est décarbonée : cela signifie que l’usage de dioxyde de carbone est très limité. Elle provient de l’énergie nucléaire, hydraulique, éolienne ou solaire.

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Moins de pollution sonore
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En plus d’être moins polluantes, les véhicules électriques sont également nettement moins bruyants par rapport aux voitures thermiques. Et dans des environnements urbains où le bruit est omniprésent au quotidien, il s’agit d’une véritable avancée. Elle n’est pas totalement silencieuse, car les bruits liés à l’aérodynamisme du véhicule ou aux roulements des pneus sur le bitume persistent. Néanmoins, à moins de 20 km/h, la voiture ne s’entend quasiment pas.

Mais ceci peut avoir des conséquences sur la sécurité des piétons qui se fieraient uniquement à leur ouïe avant de traverser. Depuis juillet 2019, les constructeurs de voitures électriques doivent donc équiper leurs modèles d’un système sonore qui s’active lorsque le véhicule roule à moins de 20 km/h ou lorsqu’il manœuvre en marche arrière. Le niveau sonore est alors de 56 décibels.

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Les signatures sonores
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Afin de se démarquer, certains constructeurs travaillent à des “signatures sonores”. La Renault Zoé est ainsi réputée pour émettre un son de soucoupe volante, tandis que le compositeur américain Hans Zimmer a conçu le son des futures BMW M. Au-delà de cet enjeu esthétique, l’élément sonore d’un véhicule participe aux sensations de conduite des automobilistes. Certains conducteurs sont en effet attachés au bruit de moteur de leur véhicule.

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