Avec le développement du réseau de bornes de recharge publiques et des technologies automobiles, voyager en électrique devient de plus en plus simple. Mais une préparation du trajet peut être nécessaire pour savoir où recharger sa voiture électrique sur la route des vacances.
Au centre de toutes les interrogations, l’autonomie de la voiture électrique au sens large peut inquiéter les voyageurs sur les longues distances. Mais ce n’est pas tant le rayon d’action qui doit être pris en compte : il convient avant tout de bien préparer son itinéraire et de planifier les arrêts en fonction de ses propres besoins, des routes empruntées et des capacités de recharge de votre voiture.
Car si le réseau de bornes publiques se développe rapidement ces derniers mois, le maillage n’est pas totalement homogène. Il convient donc d’anticiper le type de bornes qui sera utilisées, le mode de recharge et le type de prise correspondant à celle de votre voiture. Sur ce dernier point, les inquiétudes sont vaines, le standard Combo-CCS facilitant les choses. Pour les autres (prise CHAdeMo d’une Nissan Leaf par exemple), les conducteurs sont déjà conscients des spécificités singulières de leur voiture en la matière.
Afin d’y voir plus clair et de faciliter la préparation, Ulys propose sur son application dédiée un outil permettant de retrouver le bon point de recharge sur votre trajet ou autour de vous en fonction des spécificités techniques de votre voiture. Le planificateur d’itinéraire permet également d’anticiper le trajet et les pauses recharge nécessaires pour arriver le plus rapidement possible à destination.
D’aucuns diront que l’autoroute est la solution la plus confortable et rapide pour rejoindre son lieu de vacances. Mais c’est aussi là qu’une voiture électrique consomme le plus, contrairement à une voiture thermique. C’est un principe mécanique qu’il convient de bien prendre en compte et de calculer avant de s’insérer sur les voies rapides. Si vous n’êtes pas en mesure de jauger l’autonomie de votre voiture électrique sur autoroute, sachez que celle-ci est réduite de 40 % en moyenne par rapport à l’autonomie WLTP annoncée. Mais cela peut varier en fonction de la topographie, de la température extérieure et de l’usage de la climatisation. Dès lors, c’est cette autonomie qui dictera les arrêts.
Sur autoroute, la majorité des aires de service sont équipées de bornes de recharge rapide. C'est-à-dire qu’elles délivrent le courant continu (DC) qui doit être stocké dans la batterie, sans opération de conversion. Cela permet donc de recharger plus vite les voitures électriques en itinérance. Les plus importants opérateurs ont élu domicile sur les autoroutes françaises, à l’image de Ionity, Fastned, Total Energie ou Allego. Dans la plupart des cas, les puissances délivrées par ces bornes vont bien au-delà des capacités des voitures électriques. Le paiement peut s’effectuer par CB via un terminal sur la borne, par l’intermédiaire d’une application, ou avec le Pass Ulys Electric, compatible avec plus de 30 000 bornes sur le territoire.
Avec le Pass Ulys Electric, rechargez votre véhicule sur plus de 30 000 bornes en France !
Les routes nationales et secondaires ne sont pas dénuées de solutions de recharge pour autant. Sur ce type de route, il est possible de se rendre sur des stations de recharge ou de se raccorder à des bornes indépendantes. Autour des villes, ou jamais très loin des autoroutes, il est possible de se recharger sur certaines bornes Tesla ou Electra. Comptant parmi les derniers acteurs à arriver dans le secteur, l’opérateur français a fait le choix d’installer ses bornes à haute puissance en périphérie des grands centres urbains, pour un prix plutôt abordable. Sur la route, vous disposez également de nombreuses bornes mises en place par les collectivités locales. Elles proposent généralement du courant alternatif. C'est-à-dire que les puissances sont moins élevées et qu’il faudra patienter plus de temps. Dans la plupart des cas, il s’agit de recharges dites « accélérées », c’est-à-dire avec des puissances comprises entre 11 kW et 22 kW. Mais il est parfois possible de croiser des bornes plus lentes.
Rappelons que les besoins en autonomie peuvent être moindres : c’est sur les routes secondaires que la voiture électrique est en général la plus sobre (vitesses d’évolution plus basses et constantes). Reste que les solutions de paiement sont ici les plus complexes, puisqu’il faut très régulièrement disposer du badge d’identification propre à chaque opérateur. Une contrainte que permet de s’affranchir le Pass Ulys Electric.
Une fois à destination, la recharge de votre voiture électrique n’est qu’une formalité, en cela qu’elle ne diffère pas de vos habitudes quotidiennes. De nombreux villages vacances, campings ou hôtels proposent des parkings avec des bornes de recharge à disposition des clients. Appelées recharges à destination, ces solutions permettent de faire l’appoint avec des prises domestiques ou des bornes murales un peu plus puissantes. La vitesse dépendra des capacités de votre voiture en matière de recharge en courant alternatif (AC), puisque c’est la puissance délivrée par la source qui limitera l’opération. Sachez-en revanche que même avec la plus faible des solutions comme une prise domestique de type E/F, une Renault Zoé pourrait gagner 100 km d’autonomie en 7h00, soit le temps d’une bonne nuit. Avec une borne murale de 7,4 kW, la citadine pourrait gagner un peu plus de 300 km d’autonomie en 5h30.
N’hésitez pas à demander des informations à ce sujet à l’établissement. Parfois, les recharges peuvent même être gratuites, ce qui permettra d’abaisser le budget vacances. Si vous ne disposez pas de points de recharge, vous pourrez toujours viser des bornes publiques sur la voie publique, dans les parkings couverts ou sur les aires des centre-commerciaux. Comme sur la route, vous disposerez de l’embarras du choix en fonction des spécificités de votre voiture.